Chez l’adulte, le suivi psychologique ou soutien psychologique a pour objectif d’aider la personne à mieux comprendre et percevoir ses pensées et comportements. Dans le même sens, certaines étapes de la vie (maladie, deuil, licenciement, harcèlement, séparation…) peuvent nécessiter un accompagnement afin de se recentrer. Le suivi permet alors d’avoir un temps dédié à l’évocation de son quotidien, de ses difficultés et de ses affects. Le psychologue oriente la personne dans son discours afin de permettre un appui pour faire face à la difficulté rencontrée.
La psychothérapie est, elle, un travail au long cours. A l’instar du suivi psychologique, elle peut se déclencher sur un fait de vie. Cependant, le suivi psychothérapeutique a pour vocation d’agir sur les rouages de son fonctionnement afin de « travailler sur soi » pour mieux se comprendre et agir sur son fonctionnement plus ancré.
Il existe différents motifs dans sa démarche à un suivi psychologique. La rencontre avec un psychologue peut être motivée par une demande :
La rencontre de difficultés sociales, c’est-à-dire dans le lien avec les autres. Une ou plusieurs sphères du quotidien sont touchées : vie intime, personnelle, professionnelle ou amicale. Le fonctionnement dans les relations aux autres créé alors une souffrance psychique nécessitant un accompagnement psychologique. Le suivi individuel cherche à aborder et comprendre les relations interpersonnelles, leurs réussites et leurs échecs ainsi que les causes de la souffrance engendrée.
Quelle qu’elle soit, la maladie présente des répercussions importantes sur la psyché. Physique comme mentale, la pathologie nécessite souvent d’être prise en charge. Le suivi présente différents intérêts : l’acceptation, la compréhension des symptômes rencontrés, la prévention de la récidive et plus largement une reconstruction de l’image de soi, souvent impactée. La prise en charge psychologique peut débuter à différents moments : au début de la pathologie, durant son traitement comme après ce dernier. Il est pertinent de concevoir le terme « pathologie mentale » au sens large du terme. Ainsi, une dépression, un trouble débutant psychotique ou un burn-out entrent tout trois dans cette catégorie.
Certains faits de vie emmènent à mettre en place un suivi psychologique « en urgence ». Ces situations nécessitent de proposer un soutien psychologique au patient. L’écoute active proposée permet à la personne de se recentrer et de retrouver ce qui est appelé « l’homéostasie » c’est-à-dire un certain équilibre face à l’urgence rencontrée et ses conséquences psychologiques.
Certains moments de vie peuvent emmener à ressentir le besoin de mieux se comprendre, réaliser une introspection accompagnée pour mettre du sens. Le psychologue est alors un « miroir déformé » qui rebondit sur le discours pour orienter, sans jugement, à une réflexion personnelle.
À l’image du cadre personnel, certains faits de vie professionnelle nécessitent un accompagnement. Un changement brutal, une mutation, un licenciement, un burn-out représentent une partie des difficultés que l’on peut rencontrer dans son travail. Cela impacte l’ensemble des sphères du psychisme. Il est nécessaire de mettre en place un soutien psychologique.
Les relations familiales sont larges et peuvent nécessiter un accompagnement. En tant que parents, il n’est pas toujours évident de trouver l’équilibre avec ce statut et toutes les émotions qui en découlent. Que ce soit en tant que jeune parent ou dans des étapes de développement précises, il est fondamental que les membres de la cellule familiale soit le plus épanouis possible. Ainsi, une prise en charge permet de mieux percevoir le quotidien qui participe au bien-être familial. Dans le même sens, dans un cadre familial plus élargi, il est parfois pertinent de se recentrer à travers un espace de parole pour mieux comprendre son fonctionnement familial, ses interactions et sa position.
Pour lequel il vous parait pertinent d’être écouté, accompagné et orienté.
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